Cahier de textes de l'année scolaire 2022-2023 / VANDERPLANCKE P-L / Lycée Maurice Ravel 64500 Saint-Jean-de-Luz
 HISTOIRE TERMINALES - Deuxième Trimestre : La Guerre Froide

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Histoire
TERMINALES


Relations internationales après 1945


Second trimestre de l'année scolaire 2022-2023
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THÈME 2
Le monde bipolaire 1945-1979

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CHAPITRE III
La Guerre Froide,  des origines aux années 1970 : monolithisme et équilibre de la terreur,
émergence contrariée du Tiers Monde


Vendredi 20 janvier [17 h - 17 h 55]  TG1 ou
Mardi 24 janvier [9 h 10 - 10 h 05] TG4
Semaines 3 et 4

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Reformulation et problématiques

vocabulaire : Bipolarisation, Guerre Froide, Tiers Monde
démocratie populaire et démocratie libérale (socialisme collectiviste contre économie de marché)

Débat sur les bornes chronologiques et nature du conflit, problématique des alignements : alliés, vassaux et "satellites", MAD, première et deuxième frappe (l'URSS ne dispose pas de vecteurs crédibles avant 957) , obstacles à l'émancipation des jeunes nations (monolithisme, "give and keep"). La tension entre les deux puisances dominantes, incarnant deux modèles idélogiques et économiques rivaux, est palpable dès 1945 et dure jusqu'aux années 90 mais la Guerre Froide est une confrontation qui, en réalité, commence seulement en 1947 et s'arrête avec l'implosion de l'URSS (1991). Dès la fin des années 70, si la Guerre Froide se poursuit,le monde n'est plus simplement divisé en deux camps (L'Est et l'Ouest) : l'émergence du "Sud" crée une dualité nouvelle, et les superpuissances sont contestées par d'autres nations (celles du club atomique, et/ou les grandes économies de la Triade, quelques puissances émergentes)

Pourquoi la Guerre Froide n'est-elle pas devenue une Guerre Chaude ?
(modicité relative des enjeux puis destruction mutuelle assurée / mais les États-Unis sont seuls à avoir la bombe A jusqu'en 1949)


1  – De la Libération à la Cristallisation des blocs : un nouvel ordre mondial (rappels)



Retour sur les années comprises entre 1945 et 1949

Fin progressive de la Grande Alliance : Yalta en est le symbole mais la rupture est bien postérieure (cette conférence à trois dont de Gaulle fait la critique est au contraire  un effort d'unanimité : Roosevelt fait des concessions et Staline accepte de fonder l'ONU)
premières difficultés dès 1945 (plan Baruch), rupture formelle en 1947, cristallisation de deux blocs en 1948-49 (déchirure)


Film : Hiroshima vu par Lumni

Un nouvel ordre atomique fondé d'abord sur le monopole puis le duopole (synonyme de bipolarisation) malgré la prolifération. Blocs et superpuissances (à partir de 1957 pour l'URSS) subtitués au gouvernement concerté des puisssances anticipé par Roosevelt.



A - La difficile restauration de la morale : Nuremberg, Tokyo


Fondée en 1948, l'ONU n'est pas compétente pour solder le victoire des alliés (aucun traité de paix définitif n'est d'ailleurs signé avec l'Allemagne !) mais deux tribunaux sont établis pour juger les fauteurs de guerre. Or, même ce dernier moment d'unanimité n'est que "de façade" : l'Amérique estime de facto devoir gérer le problème japonais seule.

Voir une comparaison entre ces deux jugements fondateurs du Droit Pénal International dans votre Manuel  pp 120-121

Un contexte de vengeance et de haine, un procès suspect d'inéquité, des accusés imbus d'eux-mêmes mais plaidant
l'irresponsabilité : le procès de Nuremberg est difficile mais le jugement finalement prononcé a une vertu pédagogique certaine (le châtiment des 24 dignitaires nazis n'est pas homogène :  cette nuance satisfait l'opinion publique allemande, encline à trouver le jugement impartial ; le procès assure la publicité des crimes commis et l'opinion allemande admet leur existence, reconnaît la culpabilité du régime hitlérien). Pourtant, du point de vue du Droit, le fonctionnement du Tribunal n'est pas idéal. Mais il est l'ultime manifestation d'un consensus entre les 4 vainqueurs de la seconde guerre mondiale et obtient des résultats importants sur le plan moral comme sur le plan politique (imprescribilité du crime contre l'Humanité, reconnaissance du "génocide").

Nurenberg permet à moyen terme la réconciliation en Europe, impossible en Asie, où les États-Unis ont prétendu juger avec dix autres nations les crimes de guerre du Japon, mais sans parvenir à convaincre de l'équité des verdicts prononcés ni empêcher que la réalité des crimes de guerre nippons ne soit niée par une fraction importante de l'opinion locale, dans un contexte où le Japon était occupé et administré par les Américains seuls ("proconsulat" de Mac Arthur). Tant la Chine que la Corée, et même la Russie, entretiennent encore aujoud'hui une certaine animosité à l'égard du Japon, leur voisin, lequel peine à reconnaître ses torts (excuses très tardives de l'empereur et du gouvernement,  maintien sur le trône pendant toute la période de Guerre Froide d'Hiro Hito dit depuis sa mort : empereur Showa) et à s'entendre avec les peuples de la région (notamment avec les Coréens, dont une importante minorité vit dans l'archipel japonais).



B -  L'espoir déçu d'une paix universelle : San Francisco et la "déchirure" irrémédiable de la Grande Alliance

Film : Plus jamais la guerre ?
Voir la description du nouvel ordre international fondé en 1945 par votre Manuel pp 122-123



L'ONU ne fonctionne pas comme prévu en raison :

1° de la personnalité du Président Harry Truman, choisi par défaut et méconnaissant les intentions profondes du Rooseveltisme - il a toutefois décidé de frapper le Japon en août 1945, puis au bout d'un délai de près de deux années, choisi d'écoute "les faucons" (tels que G Kennan) plutôt que "les colombes" (le sénateur Wallace) et décidé de lancer une croisade contre le communisme (Doctrine Truman de l'endiguement)

2° des dissensions entre les cinq membres permanents du conseil de sécurité, en désaccord sur le monopole atomique (Plan Baruch) comme sur la composition du "directoire" censé gouverner le monde (deux Chines concurrentes)



C - Pactomanie états-unienne et premières crises de la Guerre Froide (Berlin, Corée, Cuba)

Carte des deux blocs,  page 142
Feuilletez les pages 126 à 131 du Livre

Les États-Unis mettent brutalement fin à la "grande alliance du temps de guerre". Truman, Président du hasard (A. Kaspi) finit par choisir de lancer en 1947 une véritable croisade contre le communisme, instrumentalisant le discours du "rideau de fer" formulé par Churchill, lequel discours montre le refus anglo-saxon d'avaliser le partage de l'Europe (pourtant acté par Roosevelt à Yalta et Postdam).



C1 - Des pactes d'assistance mutuelle fondateurs d'alliances plus ou moins durables mais "endiguant"  l'URSS

Vocabulaire
pactomanie : l'oeuvre du secrétaire d'état John Foster Dulles ; ses détracteurs voient sa politique comme dangereuse (crainte d'un engrengage)

assistance mutuelle ou réciproque : alliance défensive et non contraignante en principe

Le Pacte de Rio (TIAAR 1947) légitime les ingérences des États-Unis dans les affaires intérieures de ses voisins latino-américains et accentue leur propension à considérer non seulement les anciennes "républiques bananières" mais tout "l'hémisphère occidental" comme une "chasse gardée". Censée défendre la paix et promouvoir la démocratie, l'OEA couvre la répression conduite contre toutes les initiatives menaçant les intérêts états-uniens. Cuba quitte l'organisation dès 1959 ; le Venezuela en est aujourd'hui banni de facto (c'est le leader de l'opposition, auto-proclamé chef de l'état, qui y représente le pays).

Le Pacte de l'Atlantique Nord (Traité de Washington, 1949) réunit les États-Unis et le Canada aux pays d'Europe occidentale, les parties constituant une force armée commune (dont 300 000 soldats américains cantonnés en Europe) susceptible de se défendre  contre une agression soviétique. La France a quitté le commandement militaire intégré en 1966 mais y est retournée après 1991 alors que l'OTAN semblait avoir un moment perdu sa raison d'être (les bases américaines en France restent cependant fermées définitivement depuis leur abandon en 1967) ; l'extension vers l'Est de l'alliance atlantique après la fin de la Guerre Froide (intégration d'anciens satellites de l'URSS) est source de tensions très vives avec la Russie de Poutine qui la prise comme prétexte pour justifier ses agressions contre l'Ukraine (annexion de la Crimée en 2014, opération "spéciale" en cours depuis 2022).




L'ANZUS est une alliance tripartite mise en place en 1951 et liant les États-Unis à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande (puissances dénucléarisées jusqu'au revirement récent des Australiens sur ce sujet) renforçant la prétention de Washington de faire du Pacifique un "lac américain". Mise en sommeil à partir de 1984, l'alliance est remplacée par l'AUKUS en 2021 (pacte entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, tourné contre la Chine et non plus la Russie soviétique, et visant en principe à doter l'Australie d'une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire).

L'OTASE est créée en 1954 pour protéger l'Asie du Sud-Est, par les États-Unis, avec la Grande Bretagne et la France, encore puissances coloniales (Malaisie et Indochine) et le Pakistan, les Philippines et la Thaïlande. L'alliance paraît servir de prétexte à  l'implication des États-Unis dans la guerre du Vietnam mais est dissoute dès 1977.

Le Pacte de Bagdad est signé en 1955 pour rallier les états arabo-musulmans dans une organisation du Traité Central (CENTO) qui n'a jamais réellement fonctionné mais dont le nom et les objectifs confirment le but des États-Unis : endiguer le communisme en procédant concrétement à un encerclement de l'URSS  et de la Chine (containment).





Pour le 25 en TG1 : apprenez la leçon pour préparer une évaluation sur la leçon en cours.
On peut aussi se reporter à la fin du chapitre
précédent (évocation des crises, notamment)


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Mercredi 25 [8 h 15 -8 h 45] TG1  ou
Mardi 31 janvier [8 h 15 - 9 h 10] TG4

Pas de cours le 26 janvier en TG4 : Baccalauréat Blanc (Spécialités)

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TD 6H
PRODUCTION GRAPHIQUE

Se préparer à une guerre "au delà de l'horizon" et défendre une vaste zone d'influence dessinée par G. Kennnan (télégramme 511)
Les États--Unis face au reste du monde 1945 - 1947


Colorié en bleu foncé  : l'hémisphère occidental protégé par le Pacte de Rio et le TIAAR (1947) : seuls le Canada et quelques territoires encore colonisés (les Guyanes) ne sont pas couverts
Colorié en bleu clair : les onze fondateurs (en plus des États-Unis) ayant créé l'OTAN (Pacte de l'Atlantique 1949)





Encadré en vert : l'OTASE, associant en 1954 à "l'Amérique" le Royaume-Uni, la France, La Thaïlande, les Philippines, l'Australie et la Nouvelle-Zélande
Colorié en vert : la péninsule indochinoise, territoire censément protégé par l'OTASE

Colorié en mauve : les pays du Moyen-Orient membres du Pacte de Bagdad (et de l'organisation dite CENTO) fondé en 1955 par la Grande-Bretagne, l'Irak, la Turquie et le Pakistan (les États-Unis se contentent du statut d'observateur devant l'hostilité de l'opinion arabe à ce traité)

Coloré en jaune : les alliés des États-Unis dans l'ANZUS (pacte militaire tripartite de  1951) et ses partenaires est-asisatiques (le Japon et la Corée du Sud)

IL FAUT CHANGER LE TITRE : "de 1945 aux années Cinquante"

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Mercredi 25 [8 h 45 - 9 h 10] TG1

questions de cours (T2qc)



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Vendredi 27 janvier [16 h 05 - 17 h]  TG1 ou
Mardi 31 janvier [9 h 10 - 10 h 05] TG4
Semaines 4 et 5

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C2 - Une politique mise en oeuvre par  Eisenhower, à la suite de Truman, inventeur des principaux outils de la Guerre Froide

L' outil intellectuel de la Guerre Froide est donc défini par Truman, qui décide après deux ans de réflexion de lancer "une croisade" contre le communisme, assimilé au Mal, mais la présente comme une stratégie défensive (doctrine dd l'ndiguement formulée en 1947 à l'occasion d'un discours au Congrès à propos de l'assistance à la Grèce et à la Turquie, menacée par le Communisme). Cette posture débouche sur une politique pragmatique mais très discutée de soutien aux dictatures quand elles s'opposent à la subversion communiste. Truman crée aussi l'outil de renseignement nécessaire : la CIA, en 1946 (sous le nom, dans un premier temps, de Central Intelligence Group, juste après la dissolution de l'OSS) puis organise une gouvernance adaptée au contexte de guerre potentielle permanent : mise en place du NSC (conseil national de sécurité, forum décisionnel créé dès 1947, qui débouche plus tard sur la création d'un poste de conseiller à la sécurité nationale et concurrence de facto "le cabinet" formé des principaux membres du gouvernement, les premiers dans l'ordre de succession en cas de disparition du Président et du Vice-Président) et désignation de quatre ministres pour la guerre (un secrétaire à la défense plus un secrétaire par arme).Une influence durable et paradoxale du "petit homme du Missouri", méprisé par Roosevelt et peu informé des arcanes de sa diplomatie : il vitrifie le Japon en 1945, est réélu contre toute attente en 1948, sans doute grâce aux excès de la "chasse aux sorcières" (il s'agit d'une campagne de propagande et de persécution publique, organisée par le sénateur Mac Carthy, qui tente de débusquer partout des agents communistes, appuyée par la droite du Parti Républicain, incarnée notamment par le jeune Richard Nixon : ces militants  envisagent d'abolir la liberté syndicale et permettent paradoxalement la réélection du Démocrate Truman, ferme face aux grévistes - il a réquisitionné des soldats pour faire rouler les trains et surmonté  la crise sociale liée à la reconversion de l'économie et à la fin du dirigisme du temps de guerre - mais défenseur des droits des salariés et de la légalité).



Des pactes partout pour encercler l'URSS, sauf en Asie de l'Est, où des accords bilatéraux sont nécessaires, le Japon demeurant "infréquentable" pour beaucoup des puissances régionales : concrétement, c'est surtout l'oeuvre du secrétaire d'Etat du Président républicain Eisenhower, qui prétend refouler le communisme (doctrine dite du "roll back"). Mais l'automatisme contraignant de ces pactes est décrié, de même que leur responsabilité dans le déclenchement des crises (Dulles ayant omis de citer la Corée parmi les pays défendus par les États-Unis, il précipite l'intervention nord-coréenne contre le Sud, encouragée par Mao) ; la "théorie des dominos" développée par l'administration Eisenhower ne fait que prolonger la posture du containment et l'AMérique doit s'accommoder du partage du monde confirmé par la guerre de Corée (deux Corées, deux Chines mais aussi deux Allemagnes et deux Europes)


C3 - La déconfiture des Nations Unies, devenues "un machin" (de Gaulle) impuissant à résoudre les crises

La proclamation de la RPC par Mao en 1949 est suivie par une crise diplomatique, l'URSS pratiquant "la politique de la chaise vide" pour manifester sa réprobation de voir le gouvernement nationaliste chinois replié à Formose (Taiwan) occuper le siège de la Chine à l'ONU. Cette circonstance permet aux États-Unis d'intervenir avec leurs alliés dans la guerre de Corée avec l'appui d'un mandat des Nations Unies. C'est pratiquement l'unique fois où un agresseur est puni par l'organisation (avant la guerre contre l'Irak, suite à l'invention du Koweit en 1990). L'ONU est globalement impuissante à régler le conflit israélo-arabe (la résolution 242 exigeant le retrait d'Israël des territoires occupés en 1967 aux dépens des Palestiniens, délibérément ambiguë, n'a jamais été appliquée) ou les soubresauts issus de la décolonisation (crises algéreinne et conglolaise, entre autres) pas plus qu'elle ne parvient à  apaiser les relations entre l'Est et l'Ouest.



L'autonomie de l'administration onusienne et l'efficacité de ses organisations satellites (UNESCO, UNICEF, FAO, etc.) font débat. L'organisation repose sur une démocratie formelle (chaque état pesant le même poids dans l'AG : une voix) mais ne prend en pratique de mesures contraignantes (des résolutions) que dans le cadre du conseil de sécurité et fonctionne essentiellement grâce aux cotisations des États-Unis ; elle a par ailleurs subsitué depuis 1956 à la force armée censée punir le viol de la charte fondatrice (et employée une unique fois, en Corée) des "casques bleus" s'interposant seulement entre les belligérants. Les Nations Unies sont donc souvent jugées obsolètes au XXIème siècle, même si elles ont eu le mérite de poser des principes fondamentaux accordant des Droits aux individus et pas seulement aux états et aux populations (Déclaration Universelle de 1948). Ces droits sont toutefois contestés et, par ailleurs, les cinq grands ne sont plus vus comme forcément légitimes dans leur rôle, tandis que la guerre n'a pas été bannie et que l'organisation a pris tardivement la mesure des décisions à prendre pour juguler le sous-développement (un "Nouvel Ordre Écononmique International" est revendiqué devant l'Assemblée Générale par l'Algérie, pour la première fois, en 1974) .


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Mardi 31 janvier [17 h - 17 h 55] TG1 ou
Jeudi 2 février [10 h 20 - 11 h 15] TG4

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2  – Les deux blocs face à l'émancipation des jeunes nations

pressions des (anciennes) métropoles pratiquant le "give and keep";  monolitisme et injonctions des deux grands rendent difficile l'accès à l'indépendance concrète (en plus de la souveraineté formelle , les peuples s'opposent au néo-colonialisme mais leurs dirigeant sont du mal àpratiquer un réel "non alignement")
 

Semaine 5



Carte de la décolonisation,  page 143
La limite Nord-Sud dessinée sur le planisphère est anachonique !


A - Bandoung et l'émergence du Tiers Monde ; la crise du Suez (années cinquante)

La conférence afro-asiatique réunie en 1955 en Indonésie (dont le dirigeant est Sokarno) est l'occasion de montrer la solidarité entre les nations décolonisées d'Asie et d'Afrique, qu'Alfred Sauvy assimile au "tiers état" opprimé avant la révolution française. Anticolonialistes, ces 29 pays et délégations de mouvements de libération patrmi lesquels le FLN algérien dénoncent le racisme et s'en prennent particulièrement à la France, alors en pleine guerre en Afrique du Nord, et réclament un nouvel ordre économique international (ce sera, presque vingt ans plus tard, la revendication du NOEI, qui poussera l'ONU à créer la CNUCED) mais posent des revendications fondées sur les valeurs mêmes de l'Occident, celles des  "Droits de l'Homme".



Soutien indéfectible d'Israël, les autorités françaises imaginent en 1956 de monter un complot pour rapprocher ce pays des Britanniques et faire tomber ensemble le régime de Nasser, le leader égyptien représentant alors le principal soutien international du FLN algérien. Désireux de se prémunir des infiltrations de "terroristes Palestiniens", Israël est en effet invité à envahir le Sinaï. Dans un second temps, une expédition franco-britannique interviendrait sur le canal de Suez, prétendument pour "séparer les belligérants". L'opération permettrait d'éviter la nationalisation du canal, action lésant les intérêts de la France et de l'Angleterre, propriétaires et gestionnaire de l'équipement, décidée par Nasser pour se procurer des devises devant le refus des banques occidentales de financer ses projets de grands travaux (car l'Égypte, à peine débarassée de la présence militaire britannique depuis 1954, refuse à d'accepter l'installation de bases militaires américaines sur son sol).
L'affaire tourne au fiasco devant les réactions hostiles de l'opinion publique mondiale et des deux superpuissances. Londres et Paris retirent leurs troupes, Israël - soucieux de ne pas apparaître comme un soutien des puissances coloniales - se rapproche des États-Unis et l'Égypte, quoique son gouvernement ne soit pas communiste, reçoit le soutien technique et financier des Soviétiques, plus pragmatiques dans leur approche du Tiers Monde que les Nord-Américains (qui refuseront de la même manière quelques années plus tard les nationalisations décidées par Fidel Castro, poussant "le lider maximo" à s'associer à l'URSS).  La crise de Suez épisode montre aussi l'effacement des puissances européennes et permet à l'URSS de réprimer la révolution hongroise sans encourir rien de plus que des reproches verbaux, elle se conclue par l'invention calamiteuse des "casques bleus".



B - Seconde mort de Staline et ambiguités de la Coexistence pacifique (1956-1962)


La chaussure de Khrouchtev, un épisode des relations internationales
décrit ici par une télévision algérienne

Staline meurt en 1953 et son décés ne provoque qu'un très vague dégel des relations internationale (mais des émeutes ouvrières anticommunistes en RDA !). C'est la condamnation des crimes de Staline devant le XXème congrès du PCUS par son successeur, Nikita  Khrouchtchev qui, en 1956, constitue sa "seconde mort" et précipite la condamnation de son héritage (dictature, culte de la personnalité, terreur et refus de cohabiter avec l'Ouest sont dénoncés comme "des crimes"). Rapidement connue dans le "monde libre" par des "fuites" la critique du stalinisme dans "le discours secret" de Khrouchtchev inquiète les dictateurs en place dans les pays frères, achevant de marginaliser Tito (déjà en froid avec Staline et mis au ban car suspect d'une trop grande autonomie : schisme "titiste") qui refuse de se réconcilier avec l'URSS et réagit en proposant (avec l'Inde et l'Égypte) de fédérer le Tiers Monde dans un mouvement des non alignés refusant le rejoindre l'un ou l'autre des deux camps de la Guerre Froide (conférence de Brioni, durant laquelle Nasser annonce la nationalisation du canal de Suez, avant la conférence de Belgrade, en 1961). Surtout, elle irrite Mao et le PCC, qui reprochent à l'URSS son "révisionnisme" et préparent une rupture qui éclate au grand jour en 1960 (par le retrait inopiné de tous les techniciens Soviétiques). Quant à "Monsieur K". plutôt populaire à l'Ouest en dépit de ses colères fameuses (et souvent feintes, pour impressionner les autorités états-uniennes) il réussit à nouer des allliances avec des régimes non communistes (l'Égypte de Nasser, Cuba) et à séduire  une partie des non alignés mais ne parvient pas à obtenir une réponse américaine concrète à sa proposition de coexistence pacifique, alternant vainement politique d'ouverture (évacuation de l'Autriche en 1955) et provocations (Spoutnik en 1957, mur de Berlin en 1963). Il ne peut, surtout, améliorer significativement le niveau de vie de ses concitoyens malgré des coupes sombres dans le budget des armes conventionnelles ; il est finalement écarté brutalement par le Parti en 1964, peut-être en raison de sa gestion de la crise de Cuba.



C - D'Alger à Hanoi, et de Suez à Budapest : la poursuite des tensions et des guerres indirectes
(années soixante)

  Quadrillée par l'armée française à partir de 1956, l'Algérie devient cependant indépendante en 1962, après la Maroc et la Tunisie (avec lesquelel sles relatinos peuvent être compliquées, notamment avec le voisin de l'Ouest, qi s'estime lésé par le découpage des fontières hérité de la période coloniale). Ces événements font reculer l'influence occidentale en Méditerranée, au moment où l'Égypte se débarrasse de la présence militaire britannique et refuse l'installation de bases états-uniennes. Après la crise de Suez et la répression menée à Budapest par les troupes du Pacte de Varsovie (en 56), la crise des fusées de 62 (médiatisée par Kennedy pour contourner la difficulté posée par l'interruption totale du dialogue officiel avec l'URSS) fait prendre conscience à l'Est comme à l'Ouest des conséquences de "l'équilibre de la Terreur". Dès 1963, les relations au plus haut niveau sont rétablies et deviennent habituelles (téléphone rouge) sans que ni la course aux armements ni le conflit idéologique ne s'atténuent réellement : la période de "détente" qui s'ouvre dès lors n'est pas la Paix ; elle implique pourtant une certaine connivence entre les deux grands (dénoncée au nom de la France par Michel Jobert) qui les incite à coopérer en matière de non prolifération puis de désarmement. Mais la plupart des traités signés (interdiction des essais en 1963 ; non prolifération en 68) ont une portée essentiellement symbolique malgré leur prétention universelle (ni la France ni  la RPC ne les ratifient).

Le début de la période dite de "Détente" a seulement pour conséquence concrète un éloignement du théâtre des opérations militaires impliquant les superpuissances, diminuant les enjeux et donc le risque d'escalade. La péninsule indochinoise est l'un des champs de bataille de cette nouvelle phase de la Guerre Froide : le Vietnam du Sud, soutenu pendant deux décennies par les États-Unis, est progressivement déstabilisé  par le régime communiste du Nord. Tout affrontement local est manipulé par l'Est et l'Ouest, à tel point que la nature profonde des enjeux est escamotée et que l'opinion s'attend, dans les années 90, à la disparition des conflictualités, comme si la tension idéologique entre "le monde libre" et les régimes socialistes était la cause de toutes les querelles.


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TRAVAIL PERSONNEL (T2qf)
évaluation facultative (sauf pour les élèves absents le  03/02 ou auxquels il manque d'autres notes ce trimestre, le devoir devenant obligatoire dans ces cas-là)
à faire pour le 21 février
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Le film "Full Metal Jacket" comprend deux parties (la première raconte les "classes" des jeunes recrues, l'action se terminant par le suicide du soldat "Baleine", la seconde s'ouvre par la scène de la prostituée - extrait 1 ci-dessous - au cours de laquelle les soldats Guignol et Rafterman, journalistes à "Stars and Stripes", sont confrontés à des pick pockets).

1 à 3 phrases(au plus)  pour chaque réponse rédigée
Question 1 / Dites qui a réalisé le film ; en quelle année et dans quelle intention ? Question 2 / Précisez où et quand se déroule l'action (contexte) / 
Question 3 Dites ce qu'est le journal "Stars and Stripes"/ Question 4 Expliquez l'attitude et le discours des protagonistes et dites ce qui, dans l'extrait n°1, permet de percevoir que l'on est au Vietnam /  Question 5 Expliquez l'attitude et le discours des protagonistes et dites ce qui, dans l'extrait n°2, tout ce qui peut expliquer le malaise du photographe (Pourquoi semble-t-il avoir la nausée ?).



Full Metal Jacket, extrait 1



Full Metal Jacket, extrait 2


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Mercredi 1er février [8 h 15 - 9 h 10] TG1 ou
Jeudi 2 février [11 h 15 - 12 h 10] TG4

 – Détente et multipolarisation  (1963 -1979)

Globalement : un déplacement des conflits vers des régions périphériques, donc des enjeux moindres et un risque d'escalade faible compte tenu de la MAD (destruction mutuelle assurée ou équilibre de la Terreur)



A - De nouvelles puissances mondiales émergent (et la "doctrine Nixon-Kissinger" définit après-coup les nouvelles orientations de la politique américaine

La coexistence pacifique est proposée par Monsieur  K pour éviter à l'URSS d'absorber toutes ses ressources dans le conflit avec l'Ouest : l'URSS, pragmatique, apporte son soutien à des régimes non socialistes (l'Égypte de nasser, en premier lieu) et alterne les manoeuvres diplomatiques (accords sur l'évaccuation de l'Autriche) et les "coups" (crise à Berlin en 1958, juste après le lancement réussi du spoutnik) pour traiter d'égal à égal avec Wahington, mais sa main tendue n'est pas saisie par les occidentauix, méfiants et effrayés par "la stratégie de bord du gouffre pratiquée lors de la crise de Cuba". 



Après cette crise, l'URSS semble accéder véritablement au statut de superpuissance et les États-Unis renouent le dialogue (téléphone rouge), une certaine connivence étant dénoncée par les puissances moyennes.

Un conflit armé entre les superpuissances est définitivement exclu. SALT1 prévoit la réduction du nombre de missiles et des inspections réciproques entre Soviétiques et États-Uniens : le traité inaugure en 1972 un désarmement plus ostensible mais ne met nullement fin à la Guere Foide ni à la course aux armements (les deux parties augmentent le nombre des ogives pour compenser la perte de vecteurs, et leur concurence est de plus en plus qualitative au lieu d'être quantitative). SALT 2, conclu en 1979, ne sera pas ratifié par le Congrès.




La doctrine de la détente est expliquée publiquement par l'Éxécutif américain bien après le début de sa mise en oeuvre et repose sur quatre piliers : on deale avec l'adversaire sans chercher à le détruire (on accepte donc, par pragmatisme, la coexistence et l'abandon de l'objectif de destruction de l'adversaire, modération refusée à la fin des années Cinquante mais à présent appliquée et baptisée "Realpolitik") on ne s'ingère pas à l'excès dans ses affaires et on ne profite pas de ses faiblesses (principe de "retenue") on privilégie les marchandages bilatéraux plutôt que la négociation par voie de grandes conférence globales en maniant "la carotte et le bâton"  mais en utilisant un "linkage" systématique.



B - Le Moyen Orient s'embrase (le conflit israélo-arabe semblant dominer les autres querelles jusqu'à la révolution iranienne de 1979)

La guerre des Six jours (1967) provoque l'occupation durable des territoires palestiniens (occupés mais non évacués malgré la résolution 242 de l'ONU). Les conflits régionaux sont tous influencés par l'antagonisme israélo-arabe, qui alimente un terrorisme spectaculaire (prise d'avions en otage, massacre des athlètes israéliens à Munich) et sert de justification aux chocs pétroliers.



C - La civilisation occidentale entre dans une très longue "crise" (1968) qui masque les difficultés soviétiques et fait des accords d'Helsinki (1975) un prétendu succès des Soviétiques, qui se lancent dans une politique agressive couronnée par le "coup de Kaboul"

1975 voit la signature, en Finlande (pays neutre, comme l'Autriche) par les pays d'Europe, le Canada et les États-unis
d'accords destinés à légitimer les frontières issues de la seconde guerre mondiale. Le découpage arbitraire de celles-ci, imposé par Staline, est accepté par l'Ouest moyennant la promesse formelle de l'URSS et des états socialistes de reconnaître les principes démocratiques ; c'est là, pour l'opinion publique de l'époque, un marché de dupes défavorable à l'Occident, qui a fait des concessions sans obtenir aucune contrepartie sérieuse. Mais, en réalité, ces accords encouragent les dissidents et rendent la répression communiste plus difficile.

La gérontocratie soviétique, parvenue aux affaires en éliminant Khrouchtchev en 1964, se maintient au pouvoir en renouant avec une posture agressive à l'égard de l'Ouest : dix ans de Guerre Fraîche entre 1975 et 1985 (coup de Kaboul en 79).


CHRONOLOGIE INDICATIVE

45 - 47 fin de la Grande Alliance du temps de guerre

1947 - 1956 début et première phase de la Guerre Froide
cristallisation des blocs, monopole puis duopole nucléaire, gestion des crises, guerre de Corée et dégel très limité à partir de 1953 (première mort de Staline) répression de la contestation dans les pays satellites de l'URSS

1956 - 1962 coexistence pacifique (la Guerre Froide autrement)
proposition soviétique de cohabitation, tentatives pour obtenir la parité et négocier une paix entre égaux, méfiance de L'Ouest et refus de collaborer, rupture sino-soviétique et crise des fusées

1963 - 1975 détente (la Guerre Froide délocalisée)
convergence d'intérêt des deux grands confrontés à l'émergence de puissances moyennes (Chine, France, voire Allemagne et Japon) conflits au Moyen-Orient et guerre du Vietnam, amorce de désarmement, sécurité collective en Europe

1975 - 1985 guerre fraîche (surexpansion impériale soviétique)
invasion de l'Aghanistan en 1979


 

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Jeudi 2 février [14 h - 14 h 55] TG1
ou Vendredi 3 février [16 h 05 - 17 h] TG4



Devoir-Surveillé n°3 -DS 3HG


la zone économique exclusive française : très vaste (la seconde au monde) riche en pértrole (réserves prouvées en Guyane,
suspectées à St-Pierre-et Miquelon) mais essentiellement ultramarine


une production graphique à partir d'un texte, trois sujets possibles entre lesquels choisir librement
La ZEE de la France ; un exemple d'économie maritime : Quiksilver ; les États-Unis face au reste du monde après 1945

(une question de cours facultative sur la leçon d'Histoire)


VACANCES D'HIVER
DU 3 AU 20 FÉVRIER


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CHAPITRE IV
SEMAINE 8

La France du "baby boom" et de la décolonisation : les ambiguités des Trente Glorieuses et de "l'apogée gaullien"

Mardi 21 février [9 h 10 - 10 h 05] TG1
ou [17 h - 17 h 55] TG4
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Reformulation
(vocabulaire : baby boom, trente glorieuses)


Introduction : c'est aussi la France dans la Guerre Froide (évoquée au chapitre précédent)



TD 7H

PRODUCTION GRAPHIQUE : deux cartes mentales
Doctrine Truman et doctrine Jdanov

La perception d'une double menace: la Doctrine Truman film)


1. En quoi la politique des État-Unis comprend elle deux composantes mises en oeuvre pour un seul objectif ?
2. Au nom de quelle valeur Truman se lance-t-il dans une croisade contre le communisme ?
3. Quels sont ses alliés, d'après le film ?

Le texte exact définissant l'endiguement



4. A quoi correspond le système de surlignage (vert ou rouge) dans le document ?



5. Proposer un schéma (dit "carte mentale") résumant l'alternative face à laquelle le monde se trouve selon Truman, et désignant les acteurs soumis au choix que leur impose l'Amérique, le destin qui leur est promis.



en rouge : les informations que vous auriez à apporter pour éclairer le texte, qui ne sont pas comprises dans le document (et pour cause : il s'agit d'organisations mises en place après la formulation de la doctrine)



POUR LE 28/02 devoir de rattrapage (éventuel)

Rédigez un paragraphe résumant les réponses formulées aux questions 1 à 4 et 6 - 7incorporant le rappel (rapide) des fonctions exercés par Jdanov et Truman et le contexte dans lequel ils énoncent leurs doctrines. Restituez les deux schémas demandés (questions 5 et 8)

6. Analyser la "réponse soviétique" (ci-dessous).
7. Quels sont les alliés de l'URSS d'après ce document ?
8. 
Proposer un schéma (dit "carte mentale") résumant l'alternative face à laquelle le monde se trouve selon Jdanov, et désignant les acteurs soumis au choix que leur impose l'Amérique, le destin qui leur est promis (sur le modèlme du schéma proposé pour illustrer le propos de Truman).

« Le but que se donnent les États-Unis est l'établissement de la domination mondiale de l'impérialisme américain. C'est aux partis communistes qu'incombe le rôle historique de se mettre à la tête de la résistance au plan américain d'asservissement de l'Europe. S'ils restent fermes sur leurs positions, s’ils ne se laissent pas influencer par l’intimidation et le chantage, s’ils se comportent résolument en sentinelles de la paix durable et de la démocratie populaire, de la souveraineté nationale, de la liberté et de l’indépendance de leur pays, s’ils savent, dans leur lutte contre les tentatives d’asservissement économique et politique de leur pays, se mettre à la tête de toutes les forces disposées à défendre la cause de l’honneur et de l’indépendance nationale, aucun des plans d’asservissement de l’Europe ne pourra être réalisé. »

« Les États-Unis sont la principale force dirigeante du camp impérialiste. L'Angleterre et la France sont unies aux États-Unis et marchent comme des satellites en ce qui concerne les questions principales, dans l'ornière de la politique impérialiste des États-Unis. Le camp impérialiste est soutenu aussi par des États possesseurs de colonies, tels que la Belgique et la Hollande, et par des pays au régime réactionnaire antidémocratique, tels que la Turquie et la Grèce, ainsi que par des pays dépendant politiquement et économiquement des États-Unis, tels que le Proche‑Orient, l'Amérique du Sud, la Chine. »

« Les forces anti‑impérialistes et antifascistes forment l'autre camp. L'URSS et les pays de la démocratie nouvelle en sont le fondement. Les pays qui ont rompu avec l'impérialisme et qui se sont engagés résolument dans la voie du progrès démocratique, tels que la Roumanie, la Hongrie, la Finlande, en font partie. Au camp anti-impérialiste adhèrent l'Indonésie, le Viêt-Nam, l'Inde. L'Égypte et la Syrie y apportent leurs sympathies. Le camp anti-impérialiste s'appuie dans tous les pays sur le mouvement ouvrier et démocratique, sur les partis communistes frères, sur les combattants des mouvements de libération nationale dans les pays coloniaux et dépendants, sur toutes les forces progressistes et démocratiques qui existent dans chaque pays… Une tâche particulière incombe aux partis communistes frères de France, d'Italie, d'Angleterre et des autres pays. Ils doivent prendre en main le drapeau de la défense nationale et de la souveraineté de leurs propres pays. »

"Le « secours » économique des États-Unis a pour but d’asservir l’Europe au capital américain [...].

Rapport de l’homme politique soviétique Andreï Jdanov, 22 septembre 1947.

cliquez   pour un corrigé de la question 8 :




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Mercredi 22 février [8 h 15 - 9 h 10] TG1
ou Mardi 28 février [
8 h 15 - 9 h 10] TG4

1°  Une Société devenue "moderne"

- 1A l'émancipation des Femmes, spectaculaire mais inachevée

Lancement : deux images contradictoires de la femme (un catalogue de 1967, photographie de Noëlle Noblecourt, licienciée en 1964 par l'ORTF) ; la révélation des paradoxes du progrès de la "condition féminine"

une émancipation légale, économique, morale et culturelle ("révolution sexuelle") mais inachevée (sous - rémunération des femmes en raison du temps partiel,, des carrières interromues, mais encore de la perte de prestige - et, trop souvent, de pouvoir d'achat - des professions féminisées)

v
^^ Un catalogue révélateur ^^de la mode du pantalon et du look "androgyne"
(cliquez pour une aide à la prise de notes) / une autre révolution : la minijupe
(en l'occurrence : celle d'une speakerine dont on prétend, après qu'elle ait été licenciée, que c'est parce qu'elle a montré ses genoux à l'antenne)

De fortes résistances de la part des milieux conservateurs, une très lente adaptation de la législation (le pantalon féminin reste, en Droit, longtemps interdit : sauf aux dames pratiquant l'équitation ou le vélo ! son prot n'est pas réllement réprimé mais il est prohibé par certains employeurs, ce qui génère des conflits)



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Vendredi 24 février [17 h - 17 h 55] TG1
ou
Jeudi 2 mars [10 h 20 - 11 h 15] TG4

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- 1B le jeunisme ou l'émergence d'une génération née dans l'après-guerre et se percevant comme une classe sociale plus que comme une classe d'âge



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Mardi 28 février [17 h - 17 h 55] TG1
ou Jeudi 2 mars [11 h 15 - 12 h 10] TG4

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SEMAINE 9



- 1C tensions intergénérationnelles et signes avant coureurs de "la crise"
1C1 Des jeunes qui comptent beaucoup, mais qui effraient parfois




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  Mercredi 1er mars [8 h 15 - 9 h 10] TG1
ou Vendredi 3 mars [16 h 05 - 17 h] TG4

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1C2 Un  courant conservateur puissant résiste au changement

Non seulement l'opinion publique résiste aux moeurs nouvelles introduites par la jeunesse, mais encore beaucoup de Français s'inquiètent de la présence importante de travailleurs étrangers (le France renoue de facto avec la tradition d'accueil massif connue entre 1918 et les années Trente, mais l'origine des étrangers arrivant dans le pays change : il ne s'agit plus d'Italiens et de Polonais mais de population du Sud parmi lesquelles les Européens diminuent en proportion, quoique les Portugais soient aussi très nombreux ; car l'immigration s'africanise progressivement (travailleurs du Maghreb dans les années 60, sub-sahariens "noirs" dans la décennie suivante) et elle change de nature sous Giscard, qui cherche à la stopper en raison de l'essor du chômage, mais maintient l'incitation au regroupement familial pensé, pour éviter l'envoi de capitaux dans leur pays d'origine par des hommes vivant seul loin de leur foyer.
Entre temps, sous Pompidou, on a créé le délit de racisme, afin de lutter contre la marginalisation des personnes de couleur : un problème nouveau au sens où, dans la décennie précédente, il était masqué par un discours ouvertement "xénophobe".

Films : 1961, les étrangers à Paris / 1979, vivre avec le racisme

deux archives de l'INA qui montrent le déplacement du débat (d'un discous xénophobe sanctionné par la loi à partir de 1972 à des comportements discriminants persisants, y compris à l'égard de Nationaux et dans le contexte d'une immigration familiale qui  débouche sur une mise à l'écart durement ressentie (réelle par certains aspects)


CHRONOLOGIE DE LA POLITIQUE MIGRATOIRE DE LA FRANCE ENTRE 1945 ET 1980

Libération

- 2 novembre 1945 : vote de l'ordonnance sur l'entrée et le séjour des étrangers en France. Trois cartes de séjour d'une durée variable sont instaurées (un, trois et dix ans). L'immigration des familles, souhaitée dans une optique démographique, est favorisée. Mais l'ordonnance met en place la double peine, qui donne la possibilité aux magistrats d'expulser les personnes étrangères ayant commis un délit.

 Durant les "trente glorieuses"

- 1956-1972 : l'immigration s'accélère avec la décolonisation et l'entrée en vigueur au 1er janvier 1958 du traité de Rome, qui instaure le principe de libre circulation des personnes en Europe. Déclin progressif de l'immigration italienne au profit de l'immigration espagnole et, plus encore, portugaise. Développement de l'immigration marocaine et tunisienne. Forte augmentation de l'immigration algérienne après la fin de la guerre en 1962, et début de l'immigration africaine subsaharienne.
- 1972 : les circulaires "Marcellin"-"Fontanet" subordonnent la politique de recrutement des travailleurs étrangers à la situation de l'emploi. La perte du travail implique la perte de la carte de séjour.

 Septennat de Valéry Giscard d'Estaing (la crise économique s'accompagne d'un réexamen fondamental des politiques migratoires).
- 1974 : le gouvernement français décide de suspendre l'immigration des travailleurs et des familles extracommunautaires. L'immigration des travailleurs reste suspendue jusqu'en 1977, mais l'immigration des familles (dite regroupement familial) est à nouveau autorisée dès 1975.

L'évolution dans le temps du nombre et de l 'origine des immigrés un un exemple dans une région française


Et au delà

- 1977 : mise en place d'une aide au retour volontaire.
- 1978 :
mise en place d'un mécanisme de retours organisés et forcés.
- 1980 : loi Bonnet relative à la prévention de l'immigration clandestine.
- 1981 : la loi Peyrefitte légalise les contrôles d'identité à titre préventif  ('"au facies" se récrie la Gauche).

On prète à Giscard (qui a dit publiquement "regretter la politique" de regroupement familiale mise en oeuvre sous sa présidence) l'intention de refouler 500 000 Algériens (dont certains détenant la citoyenneté française) pour les rapatrier dans leur pays d'origine (travaux de Patrick Weil, notamment).

1C3 Et survient "une révolte décisive" : la "chienlit" de mai 68, sa portée immense

Le mouvement estudiantin et sa contagion au monde ouvrier et politique sont  apparemment un échec, qui débouche seulement sur des mesures salariales symboliques (accords de Grenelle) et non sur le renversement du pouvoir gaulliste encore moins sur une révolution (le premier ministre Georges Pompidou sort renforcé de la crise, et le parti du général de Gaulle remporte les élections législatives anticipées). Pourtant, après 68, de nombreuses mutations  s'accélèrent (réforme des universités et démocratisation de l'enseignement secondaire et supérieur, création du collège unique, nouveaux rapports moins hiérarchiques).


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SEMAINE 10
 Grève le 7 mars

Jeudi 2 mars [14 h - 14 h 55] TG1
ou Vendredi 10 mars [16 h 05 - 17 h] TG4

2°  Une vie politique mouvementée

- 2A le triomphe électoral, à la libération, de trois grande forces partisanes prêtes au consensus

le camenbert électoral de 1945
trois partis et une quatrième force transversale (le gaullisme) en 1945-47 :
un paysage politique spécifique et non durable

Tripartisme et éclipse des droites traditionnelles jusqu'en 1947
application du programme du CNR (nationalisation, sécurité sociale) avec de Gaulle comme Président du Conseil (élu à l'unanimité en 1945 il démissionne en 46 au prétexte des critiques contre le budget alloué à l'armée et condamne le régime en réclamant  un système plus présidentiel).

Rupture de la Guerre Froide : éviction des ministres communistes à l'initiative des Socialistes, atlantistes et hostiles au Stalinisme, scission de la CGT (le courant historique se maintient dans l'obédience du PCF mais la CGT-FO est créée)



Un exposé sur le CNR en mode vidéo :



un résistancialisme qui inspire aux différents mouvements politiques des réformes convergentes, dessinées par le Conseil National de la Résistance (état-providence, mutualisation des risques, solidarité intergénérationnelle, dirigisme)

 - 2B un clivage droite-gauche en partie masqué sous la IVème République malgré le contexte de décolonisation et de guerre froide et la vague contestataire incarnée par une grande partie de la jeunesse,  par le clivage opposant défenseurs du régime et adversaires

Dès 47 : gouvernements de "troisième force" (Léon Blum) associant socialistes, MRP et modérés, rassemblés contre les Communistes et les Gaullistes, mais divisés sur la politique à suivre, en dehors de leur appui à la construction européenne et à l'alliance avec les États-Unis. Pas de bloc de Gauche, les communistes soutenant la décolonisation mais la SFIO tentant de sauver l'empire en pratiquant l'assimilation des indigènes. Pas de bloc des Droites, la querelle scolaire et la politique économique séparant modérés catholiques et radicaux.

Le PCF (qui se présente comme le parti des 75 000 fusillés) reste fort mais isolé durant toute la période (un quart de l'électorat, jusqu'aux années 80).il est rejeté dans l'opposition.
 La SFIO, souvent au pouvoir, associé à des partis de droite modérés et républicains, maintient son influence jusqu'en 1958 : elle implose alors, du fait de l'acceptation par sa direction (Guy Mollet) de l'appel au général de Gaulle, pour renaître de ses cendres en 1971 sous le nom de PS.
Le MRP, au centre-droit de l'échiquier,  est, en fait, un parti d'inspiration démocrate-chrétienne, mais laïc,  qui s'étiole rapidement du fait qu'il s'est autoproclamé  "parti de la fidélité" mais s'oppose en pratique aux idées du général de Gaulle. Ce dernier crée le RPF en 1947 et gagne les municipales.


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arrêt des notes du second trimestre
Présentation le 3 mars du plan d'évaluation du troisième trimestre, précisions sur le vocabulaire à maîtriser,
sur les dates de mobilités sortantes ERASMUS+

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  Vendredi 3 mars [17 h - 17 h 55] TG1
ou
Mardi 14 mars[8 h 15 - 9 h 10] TG4

- 2C les difficultés du rassemblement tenté par le mouvement Gaulliste, éffondré au milieu des années Cinquante mais paradoxalement "sauvé" par les événements d'Algérie
l'appel au "sauveur de la patrie" : le Général de Gaulle pour lever l'hypothèque algérienne
(La République des illusions, partie I)


extraits : 00:00 / 01:19 puis 07 : 58 / 12 : 58

"Le général" a fondé la IVème République avant de démissionner de son poste de chef du gouvernement en 1946 ; il incarne à lui seul, pour l'opinion, la Résistance et la grandeur de la France ("retrouvée" à la Libération) malgré son opposition à la nouvelle constitution qui établit, pour lui, "le régime des partis" aulieu d'établir un système plus présidentiel tel qu'il l'a prôné dans son fameux "discours de Bayeux".
 Charles de Gaulle, hostile aux partis, crée paradoxalement un mouvementi à sa dévotion en 1947 (le RPF) mais, si elle emporte les municipales, la formation vivote entre 47 et 53, date à laquelle son chef décide de dissoudre le mouvement, entamant dès lors sa "traversée du désert" (en fait : une retraite littéraire à Colombey). Dès lors des membres du parti aceptent de soutenir des gouvernements et même d'y entrer, participant au retour des droites aux affaires, à partir de 1953.
Le gaullisme, qui se veut transcendant la droite et la gauche, est donc un échec politique, tant que la crise algérienne (laquelle couve depuis  les événements de Sétif en mai 45, sauvagement réprimés)  ne fait pas de son fondateur un recours pour sauver le pays de la guerre civile (putsch des généraux d'Alger en mai 58, l'armée refusant la perspective d'un gouvernement qui négocierait avec le FLN).




- 2D la bipolarisation, conséquence (relativement imprévue) de la présidentialisation mise en oeuvre sous la Cinquième République

L'élection du chef de l'État par le peuple est imposée en 1962 par un référendum à la légalité du reste contestable (de Gaulle profite de l'émotion causé par l'attentat du Petit-Clamart pour l'imposer malgré l'hostilité du parlement). Dès 1965, on constate que le mode de scrutin crée deux camps (Droite contre Gauche) ce que François Mitterrand est l'un des seuls à avoir anticipé, circonstance qui lui permet d'être le candidat des gauches coalisées, de mettre le général de Gaulle en ballotage et de se faire connaître auprès de l'opinion. Refondateur du PS en 71 et signataire, avec les communistes et les radicaux de gauche du "Programme Commun" en 1972 Mitterand se pose en leader incontesté des oppositions, marginalisant le centriste Lecanuet, imitateur de Kennedy ayant obtenu 15 % des voix au premier tour de la présidentielle de 65 et en chef de toutes les Gauches.

A partir de l'élection présidentielle de  1974  un système dominé par quatre partis émerge : PCF et PS à gauche, face au RPR néo-gaulliste fondé par Chirac en 1976 et à la coalition (dite centriste) des Droites non gaullistes rassemblées dans l'UDF en 1978 pour soutenir le Président Giscard d'Estaing en vue des élections législatives.



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Semaines 10 et 11


pas de cours le Vendredi 10 mars en TG1 (conseil de classe des TG4)



Mardi 14 mars [9 h 10 - 10 h 05] TG4
ou
Mercredi 8 mars [8 h 15 - 9 h 10] TG1

TD deux républiques, très différentes



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SEMAINE 12

révisions du Baccalauréat





Jeudi 23 mars [10 h 20 -10 h 10] TG4

ou [14 h - 14 h 55] TG1

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Jeudi 9 mars [10 h 20 - 12 h 10] TG4
ou Mercredi 15 mars [8 h 15 - 9 h 10] TG1



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Devoir surveillé n°3 DS3
une étude de document(s) ou une réponse argumentée à une question problématisée (un sujet au choix parmi une offre de trois question) et dix définitions (en TG4)
devoir facultatif (dont la note ne comptera que si elle contribue à augmenter la moyenne


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Jeudi 23 mars [11 h 15 -12 h 10] TG4
ou vendredi 24 mars [17 h  - 17 h 55] TG
1

2°  La difficile restauration de la puissance française (un nouveau rôle dans le monde
entre 1945 et 1979)

-2A  la IVème, une république "des illusions" : l'échec irrémédiable de l'Union Française et le déclassement apparent d'une puissance totalement alignée sur l'Occident, mais qui profite à plein de l'aide Marshall et se reconstruit rapidement


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Travaux- Dirigés des 23 et 24 mars






POUR LE 4 AVRIL (TG4) OU LE 7 AVRIL (TG1):
Mettez au propre les schémas de la IVème et de la Vème République et restituez-les

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Pas ce cours en Semaine 13 (mobilité sortante Erasmus+ / projet eVe+)
ni en Semaine 17 (projet E+ L.o.L)



Mardi 4 avril [9 h 10 -10 h 05] TG4
ou
[17 h - 17 h 55] TG1

SEMAINE 14

-2B la Vème République et la "politique de Grandeur" de Charles de Gaulle : un apogée ? (une modernisation spectaculaire et une influence retrouvée sur la scène  mondiale malgré ou grâce à une décolonisation rapide, des orientations pesant sur la liberté de manoeuvre des successeurs du gaullisme en matière de politique étrangère)

-2C le "changement dans la continuité" de Georges Pompidou :  une transition de courte durée,
 
mais la confirmation du destin européen de la France et du désir de changement de la population, habilement exploité par une nouvelle génération d'hommes politiques




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20 ou 19 heures,
dont évaluation : deux heures


VOIR LES COURS 
  DU TROISIÈME TRIMESTRE


Travail oral à suivre


EXPOSÉS :
évaluation finale en Histoire et Géographie

Durée ; cinq minutes au plus par orateur (sauf si l'exposé est fait par un(e) seul(e) élève) : dix minutes en tout voire moins.

Contenu ; il faut poser une problématique, contextualiser le sujet, répondre à la problématique
s'efforcer d'être convaincant mais s'appuyer sur peu de documents (au plus, si vous faites une présentation, prévoyez : trois diapos / l'idéal serait de n'en commenter qu'une seule lors de votre prestation orale, et cela si et seulement si vous voulez donner à votre travail l'aspect d'un commentaire)

Évaluation ; dix points pour la forme (diction, présentation, assurance, etc.) et dix points pour le fonds (pertinence, argumentation, etc.)




chargés d'exposé en TG4 (pour les TG voir dans le cahier de Géographie)


VOIR LE CHAPITRE SUIVANT

1 Pompidou ou le changement dans la continuité

2 Giscard face au changement

3 L'alternance de 1981

4 L'abolition de la peine de mort en France / Louis, NIcolas et Antoine 23 mai numéro 1

4bis - La peine de mort aux États-Unis / Emma et Loréa* 30 mai n°2

5 La création de l'Euro / Judith, June, Helena et Eric 25 mai n°3

6 1958 et la Guerre d'Algérie / Gabriel, Ainhoa et Charles 12 mai reporté le 23 mai numéro zéro

7 1962, la fin de l'Algérie française 

8 Le coup de Prague /

9 La légalisation de l'avortement et le Droit à l'IVG / Charlotte et Maé 26 mai n°1

10 La création de l'Union Européenne / Zineb 16 mai n°1

11 La crise des fusées  et mondial des années 70

12 L'irruption du SIDA (en France) 16 mai n°3

12 bis  Ian, Joy et Milia - Le SIDA dans le monde 25 mai n°2

13 La construction du Tunnel sous la Manche  / Gwendoline, Orian et Mayliss 16 mai n°2

14 La légalisation de l'avortement et le Droit à l'IVG 25 mai n°1

15 Les lois mémorielles en France

16 Le (prétendu ?) déclin de la puissance états-unienne des années 80 à nos jours

17 L'émergence de la Chine depuis les années 80 / 30 mai n°3

18 La France, puissance moyenne mondiale au XXIème siècle / Mathys* 12 mai

19 La question raciale aux États-Unis, des années 50 à nos jours / 30 mai n°1


19 Les mutations culturelles de la société française entre 1974 et 1988 / Maina et Nahia 23 mai n°2

20 Les discriminations dans la société française, des années 70 aux années 2000 /Jon 23 mai n°3

VOIR LES COURS    DU TROISIÈME TRIMESTRE








Thèmes  3 et 4
Les crises des années Soixante et Soixante-dix ;
le Temps Présent




VOIR AUSSI  
 LE COURS DE GÉOGRAPHIE

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vdp 2023