Cahier de textes de l'année scolaire 2022-2023 / VANDERPLANCKE P-L / Lycée Maurice Ravel 64500 Saint-Jean-de-Luz
 Géographie en Seconde OIB - T3 : Les mobilités / Une étude régionale : l'Afrique australe

 
Géographie - SECONDE 6 OIB
cahier de textes du troisième trimestre


vers le premier   trimestre / retour au cahier de textes du second trimestre






Thème 3
Des mobilités généralisées


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Pas de cours en semaine 13 (eVe+ / C3) ni en semaine 17 (E+L.o.L. / C3) : mobilités sortantes ERASMUS+



SEMAINE 14


Mardi 4 avril [14 h 55 - 15 h 50]

Introduction du thème
vocabulaire : mobilité (déplacements, flux)

massification, démocratisation, allongement des déplacements, nouveau rôle des frontières

Différentes échelles :
- la ville (fluidité nécessaire des circulations, mais congestion constatée)
- les états et régions (clivage entre territoires "communicants" et enclavés)
- le monde (migrations, définitives ou non : cas du tourisme, des tourismes)



rappels de vocabulaire : migration, migrants, émigrés et immigrés
Carte 1 p 202 et carte 3 p 203
Les migrations Sud/Sud pèsent autant que les flux Sud/Nord, plus médiatisés. Les principaux pays d'accueil sont parmi les nations les plus riches, mais l'Arabie Soudite, qui reçoit de nombreux migrants, n'est pas un état démocratique, contrairement aux États-Unis et à l'Allemagne .



1 -  Un espace mondialisé traversé par d'importants flux migratoires (qui sont un défi pour
les politiques d'ouverture des frontières) mais "un pavage fondamental" toujours essentiel malgré ses incohérences

A - L'exemple des frontières de l'Espagne


Diaporama


Manuel : photographie 1 page 209
et film "L'impasse meurtrière" (Canal+ février 2019)

un point de vue inspiré par une logique humanitaire sur une frontière qui n'est pas seulement celle de l'Espagne mais aussi de l'UE (dispositif Frontex)



Mardi 4 avril [16 h 05 - 17 h]



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TRAVAUX-DIRIGÉS n°11

TD11 - PRODUIRE DES CROQUIS DE SYNTHÈSE

Remédiation du devoir DST3







VACANCES DE PRINTEMPS
DU 7 AU 23 AVRIL






SEMAINE 18

Mardi 2 mai [14 h 55 - 15 h 50]
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B - Des flux de population croissants (en nombre et en genres)

C'est l'effet de la transformation des frontières, qui, loin de toujours "séparer", ont tendance à devenir des interfaces (c'est l'un des effets de la mondialisation). Par ailleurs, plus de gens ont les moyens (financiers et culturels) de voyager, et le désir de profiter des opportunités nouvelles existantes (programme européen de formation et de travail Erasmus+
pratiques de recrutement internationales, diversification de l'immigration dans les "pays neufs").

On dénombre de plus en plus de migrants dans toutes les régions du globe (page 202) ; ils seraient trois fois plus nombreux (260 millions) aujourd'hui qu'en 1980. Ce sont majoritairement des jeunes de sexe masculin (cf. le Sex Ratio australien) mais la part des femmes augmenteraient. Pour de bonnes raisons : car leur sécurité serait davantage assuré, au moins dans certaines parties du monde. Mais aussi pour de mauvaises : les réfugiés, femmes comme enfants, s'enfuient sous peine de mourir !



C - De nouveaux enjeux dont certains sont instrumentalisés

L'expulsion de minorités (ethnies "ciblées" ou "sans papiers") est une pratique qui peut s'avérer électoralement profitable, flattant la xénophobie supposée des citoyens (Birmanie, États-Unis sous l'Administration Trump). L'accueil des immigrés est aussi remis en question par des factions hostiles inquiètes de perdre leur "identité".

Le "Brain Drain" ou fuite des cerveaux, comme la mobilité des talents en général, crée ou accentue des inégaltés (entre pays du Nord : exemple du vaccin Moderna fabriqué en Amérique par un entrepreneur Français,mais surtout aux dépens des pays en développement dont tout une partir des élites les quitteraient pour exercer des activités qualifiées dans les pays développés).

On estime entre 50 et 75% la part des migrations s'exerçant du Sud vers le Nord, les migrations intra-régionales étant parfois difficiles à dénombrer (mais elles sont importantes, en Europe comme en Asie, même sans prendre enc opte les conflits : crises syrienne ou guerre en Ukraine). Les flux vont de régions pauvres vers des régions plus riches (des campagnes répulsives vers les villes, par exemple) parfois à l'intérieur d'un pays, mais sinon, souvent, pour ce qui concerne le "Tiers Monde" restent dans les limites des Suds.








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Mardi 2 mai
[16 h 05 - 17 h]


2 -  L'exemple des mobilités touristiques : emblèmes du progrès ou fléau ?

A - Définitions
Les dites mobilités concernent voyages et villégiatures de loisirs, dans le cadre de "vacances" mais aussi de déplacements régionaux, de courte durée. Leur essor est du à une "démocratisation" liée à la hausse du niveau de vie et à l'émergence de nouvelles mentalités (car le tourisme est inventé par des aristocrates, à l'origine) typiques de l'émergence des classes moyennes à l'époque industrielle. Une société des loisirs s'est développée et les flux se sont intensifiés avec la mondialisation. L'activité touristique génère à l'évidence des profits considérables, et un indice positif du "progrès" de la liberté, contibant aussi aux échanges culturelles, mais elle est source de nuisances au point de pouvoir éventuellement apparaître comme un "fléau". Le fait de partir en vacances et/ou de s'adonner à des activités touristiques est un "marqueur social" et reste un privilège relatif (un tiers des enfants Français ne sont pas concernés par les vacances) voire une source de frustration. Il existe un tourisme d'affaires et un tourisme religieux (pélerinages : La Mecque, Lourdes, etc.).



B - Les territoires touristiques
Les plus prisés sont souvent "à la mode" (c'est la présence régulières de monarques qui a créé l'engouement pour Biarritz dès le XIXIème siècle, et c'est le succès d'Instagram qui fait la notoriété récente de la rue Crémieux à Paris, jusqu'ici un lieu relativement anonyme dela capitale). Ils correspondent à des désirs contradictoires (envie de calme, d'exotisme, de divertissements) et leur fréquentation répond à une forme de snobisme ou de conformisme révélatrice du niveau social (les sports d'hiver sont encore une pratique élitiste) voire de l'identité culturelle (les Francophones et les Anglophones du Québec ne fréquentent pas, par exemple, les mêmes sites touristiques). Le pays le plus visité au monde est la France, la première économie touristique est l'Espagne, L'Europe émet et reçoit le plus grand nombre de touristes au monde, mais l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est et du Sud-Est sont aussi des foyers majeurs. Les tourismes balnéaire (nécessitant de préférence une saison sèche et des températures élevées) et culturel (vers les grandes villes-mondes telles que Paris, Londres, Tokyo et New York) génèrent les flux les plus importants et les impacts les plus colossaux. Économiquement, le tourisme est une manne (emplois, revenus). L'hospitalité est une vertu d'autant plus répandue que le tourisme est relativement rare ; dans le cas inverse, l'accueil réservé aux voyageurs est un enjeu économique (il faut inciter les touristes à revenir pour profiter des revenus que leur présence procure) mais aussi, parfois, un moyen de propagande pour des états autoritaires voulant redorer leur blason (Espagne franquiste autrefois). Les principaux foyers touristiques offrent des caractéristiques favorables en termes de climat, relief, paysage et civilisation mais se distinguent aussi par une excellente accessibilité et des infrastructures adaptées, un niveau de sécurité correct. Le tourisme participe de la mise en concurrence des territoires (comparaison des prix donc des salaires et des taxes).



^^ Le tourisme "Instagram" à Paris ^^
et l'accueil des Parisiens en Pays Basque :
cliquez pour lire l'article



C - Une activité peu conforme au développement durable
Le développement touristique provoque des nuisances susceptibles d'expliquer les manifestations
xénophobes de la part de certains locaux, telles que  les slogans anti-parisiens aperçus récemment au pays Basque et "montés en épingle" par le site Spoutnik, partial car a priori critique de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement français. Le touriste peut exciter l'intolérance de certains locaux (un logement sur 4 vendu au Portugal l'est à un Français) ; il l'incarne "l'étranger" sur lequel on a, de tout temps, eu tendance à faire porter la responsabilité de la propagation des maladies (pestes médiévales) mais aussi des "mauvaises moeurs" (intolérances vis à vis du costume ou de la façon de vivre des autres). Certaines dérives (tourisme sexuel, recherche de drogues, caractère débridé des fêtes collectives telles que les spring breaks) peuvent renforcer l'hostilité au tourisme (perçu comme la source de bruits, débauches et actes de délinquance). La tourisme de masse a indéniablement des effets négatifs sur l'environnement (bétonnisation des littoraux ou des montagnes) et impose des coûts supplémentaires pour calibrer les équipements (routes, assainissement, etc.) ; on lui reproche des flux saisonniers trop denses ("transhumance" estivale) et des déplacements dont le bilan carbone est très mauvais. Les stations subissent en outre une hausse des prix immobiliers et fonciers (d'où la décision de surtaxer les résidences secondaires, une pratique initiée en France par la ville de Paris alors que des revendications similaires se font entendre à Barcelone). En réponse, on tente de développer un tourisme plus durable: juste (équitable) convivial (vivable) et soutenable dans le temps (viable).


Pas de cours le 9 mai (encadrement d'une sortie de Terrain en Terminale)



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Mardi 16 mai [14 h 55 - 15 h 50]

Semaine 20

doc1

(Source doc 1 : image fournie par Nora)

Débat : le tourisme, ses effets pervers
visioconférence dans le cadre de la semaine ERASMUS MOB

doc 2
 
(Source doc 2 : images fournies par Elaia)

Doc 3


(Source : fournie par Irene)

activité  8 / transnational debate on line


Mardi 16 mai
[16 h 05 - 17 h]

évaluation
Choisissez de commenter l'un des trois supports ci-desssus
trois équipes de trois élèves, dont une en charge de l'introduction, une autre du développement, et la dernière de la conclusion




Mardi 23 mai [14 h 55 - 15 h 50]

Semaine 20
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CORRECTION RAPIDE de l'évaluation du 16 mai

puis

3 -  Mobilités et aménagement du territoire en France : l'exemple des difficultés à concilier croissance économique, essor des transports et développement durable (étude de cas)


A - Des roues et des routes : l'automobile, premier mode de déplacement en France
"Chiffres" page 244 et carte page 245


B - Une organisation radiale des infrastructures (héritée d'un fonctionnement très polarisé et de l'hypertrophie parisienne)
Carte page 245
C - Une intégration plus forte des régions du Nord-Est, irriguées par l'axe PLM et stimulées par leur proximité avec la "dorsale" européenne  
Cartes page 245 et 247





TRAVAUX-DIRIGÉS n°12

TD12 - PRODUIRE ET COMMENTER DES CROQUIS

1. expliquez le titre

2. repérez l'axe LPLM, qui représente l'itinéraire le mieux équipé en France, et nommez les villes le jalonnant
3. désignez les deux autres très grands axes du réseau de transport européen effleurant le territoire national
4. signalez quelle anomalie du réseau urbain français se retrouve dans l'organisation des réseaux de transports hexagonaux
5.  utilisez la dernière dipositive pour compléter la carte (le dessin et la légende)



la France en Europe, un territoire réticulé 
Production graphique
Téléchargez ICI : LE FOND DE CARTE











Thème 4 L'Afrique australe
(un espace en profonde mutation)






Mardi 30 mai [14 h 55 - 15 h 50]

Semaine 21

INTRODUCTION
extraits du film : Les Dieux sont tombés sur la tête



Mardi 30 mai [16 h 05 - 17 h]

 ATELIER INFORMATIQUE


Travaux-Dirigés n°13 : TD 13
L'Afrique australe, illustration
d'un monde "en transition"



Productions réalisées en salle 104 (Informatique)

accès au manuel en ligne

I - Un Monde en mouvement
étude des cartes pp 260-261
restitution : trois groupes (production de vidéos)
proposition d'un croquis synthétique



vérification de vocabulaire : transition(s)

VOIR LES PRODUCTIONS

FAITES EN 2022

Bilan du troisième trimestre

Mardi 30 mai et Mardi 6 juin



vdp 2023